Journée navale à Toulon

Notre secrétariat n’est pas habitué à refuser des inscriptions à nos activités… C’est pourtant ce qu’il a dû faire à l’approche du samedi 21 mai 2022, où nous étions invités à une journée organisée à Toulon autour des visites du porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle et du sous-marin nucléaire d’attaque Rubis. Il est vrai que le programme de la journée intéressait directement plusieurs membres de l’A.H.H., mais il en a aussi attiré plus d’une vingtaine d’autres.

L’initiative de la journée et la conduite de la visite du Charles-de-Gaulle sont revenues à notre secrétaire générale-adjointe, le commissaire-aspirant Typhaine Jourdier. Alors embarquée sur ce porte-avions, celle-ci a revêtu son uniforme pour nous entraîner de la passerelle de navigation aux hangars d’entretien en passant par la salle de commandement et par le pont d’envol, avec ses deux pistes à catapultes et brins d’arrêt capables de supporter un mou­vement par minute pour une quaran­taine d’avions.

Le commissaire-aspirant Typhaine Jourdier (à gauche) présente le porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle aux autres participants de l’A.H.H.

Un autre de nos confrères, le capi­taine de vaisseau Georges-Antoine Florentin, qui ne pouvait pas être à Toulon ce jour-là, est l’actuel commandant en second de ce qui est le plus grand bâtiment de guerre européen. Couramment qualifié de « navire amiral » de la marine française, celui-ci l’est au moins, au sens propre, du groupe aéronaval constitué autour de lui avec un pétrolier ravitailleur (pour le kérosène des avions, et non pour le porte-avions lui-même, puisque sa propre source d’énergie est nucléaire), des frégates antiaérienne et anti-sous-marine et un sous-marin nucléaire d’attaque.

L’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque est donc aussi basée à Toulon, et son chef de cabinet est le lieutenant de vaisseau Mélanie Collignon, épouse de notre confrère Renaud Chomel de Jarnieu. Celle-ci a organisé notre visite du Rubis, prototype éponyme de la première « classe » de sous-marins d’attaque français à propulsion nucléaire, dont la conception a été dirigée par notre ancien confrère l’ingénieur général de l’armement Paul Talboutier, et qui doit être désarmé cette année après trente-neuf ans de services. On a admiré l’ingéniosité d’agencement des fonctions et des équipements, et la prévoyance des redondances systématiques et multiples.

Nous avons conclu la journée par un cocktail dînatoire offert par l’Amiral et Mme Benoît Chomel de Jarnieu, aidés de Renaud et Mélanie, devant leur maison de maître du xviiie siècle. Ce fut l’occasion de remercier et féliciter chacun de ceux qui ont contribué au succès de la journée, et d’échanger ses impressions pour mieux en fixer le souvenir.

Pierre Jaillard
Président