Lagrange

Cette famille lorraine du pays Messin aux xviiie et xixe siècles serait anciennement originaire du centre de la France et divisée en branches très diverses. Elle exerça des métiers textiles jusqu’au xixe siècle et produisit deux lignées de légionnaires consécutifs à titre militaire aux xxe et xxie siècles comptant trois et quatre générations.

André (1886 – 1959), appartient à une fratrie comprenant cinq garçons, dont trois sont morts pour la France (Gaston, Georges et Robert) et dont trois furent chevaliers de la Légion d’honneur (Georges, André et Paul). Chef de bataillon de chasseurs sorti du rang, il fut nommé chevalier en 1920 et promu officier en 1939. Il a eu quatre fils, parmi lesquels Gaston et Michel, tous deux saint-cyriens.

Le benjamin, Michel (1929 – 1990), général, fut aussi chevalier de la Légion d’honneur, ainsi que son fils Jean-François, saint-cyrien et colonel d’artillerie.

Le cadet, Gaston (1915 – 2011), général de brigade, était officier de la Légion d’honneur et commandeur de l’ordre national du Mérite. Son épouse Paule (1918), croix du combattant et croix du combattant volontaire de la Résistance, agent de transmission du réseau Buchwalter-Hamlet (lié au renseignement britannique), fut arrêtée en 1944.

Son fils Michel (1947), également saint-cyrien, général de brigade et officier de la Légion d’honneur, a été élu maire de Mesnil-Verclives (Eure) en 2019. Il est administrateur de l’A.H.H.

Son fils François (1976), capitaine de frégate et membre de l’A.H.H., a été nommé chevalier de la Légion d’honneur en 2019. Sont aussi légionnaires son père, ses deux grands-pères, trois de ses quatre arrière grands-pères, deux de ses oncles, quatre de ses grands-oncles, etc.

Armes : de gueules à quatre besants d’or rangés en losange, au franc-quartier cousu d’azur au lion d’or, l’écu timbré d’un casque à trois grilles taré de profil aux lambrequins de gueules et d’or.