Cette famille bourgeoise parisienne depuis 1659 produisit au xixe siècle des militaires, des fonctionnaires et des industriels dont les affectations les amenèrent à Blois, puis à Nantes et à Marseille. Elle produisit au xxe siècle cinq légionnaires, formant deux lignées de trois légionnaires consécutifs au service de l’État.
Frédéric (1868 – 1950), chef d’escadron d’artillerie, fut nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1912 et promu officier en 1920, alors qu’il était détaché à la direction générale des communications et des ravitaillements aux armées. Il était aussi commandeur de Saint-Stanislas de Russie. Son fils cadet et son petit-fils Xavier ont été auditeurs de l’I.H.E.D.N.
Son fils aîné, Pierre (1897 – 1990), engagé volontaire en 1914, termina la Première Guerre mondiale comme sous-lieutenant d’artillerie de réserve. Devenu officier de l’arme blindée et cavalerie puis du génie, il servit en Pologne puis en France. Dégagé des cadres en 1946 comme chef de bataillon, il devint expert en bâtiments et travaux publics près les juridictions administratives. Il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1935 et promu officier en 1952.
Son fils Xavier (1946), commissaire général de la marine (2s), fut notamment attaché naval à l’ambassade de France au Caire, dirigea le commissariat de la marine à Papeete, puis fut conseiller maritime à Rabat et enfin adjoint du préfet maritime de la Méditerranée. Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1996, il fut secrétaire général de l’A.H.H. de 2006 à 2009 et en reste administrateur. Membre de l’Académie de marine depuis 2007, il en fut secrétaire perpétuel de 2008 à 2013.
Le fils cadet de Frédéric, André (1903 – 1972), polytechnicien (1923) et ingénieur en chef des ponts et chaussées (principalement au Commissariat à l’énergie atomique), fut aussi chevalier de la Légion d’honneur, ainsi que son fils Jacques (†), colonel ingénieur des télécommunications de l’armée de l’air.
Armes : d’azur à la macle d’or accompagnée de trois mouchetures de contre-hermine.