La famille Chevalier produisit des fonctionnaires financiers au xixe siècle : Jean-Baptiste (vers 1770), ingénieur en chef du cadastre, Narcisse (1796 – 1836), géomètre du cadastre, et Octave (1828 – 1910), sous-chef de bureau au ministère des Finances. Elle produisit ensuite des officiers militaires, parmi lesquels un général, constituant deux lignées de trois légionnaires consécutifs au xxe siècle, tombées en quenouille en 1977 et en 2003.
Le premier légionnaire, Georges (1860 – 1940), fut autorisé en 1923 à ajouter à son nom celui du lieudit de Nieul-sur-Mer qu’habitait une famille alliée homonyme : Lauzières. Il était saint-cyrien, lieutenant-colonel d’infanterie breveté d’état-major et officier de la Légion d’honneur.
Son fils, Henri (1890 – 1957), prit aussi sa retraite comme lieutenant-colonel d’infanterie. Il fut promu commandeur de la Légion d’honneur. Il eut deux fils légionnaires.
Notre confrère, Yves (1921 – 2003 ; AHH 186), s’engagea en 1939, résista dans les Forces françaises de l’intérieur, fut déporté à Dachau, puis déroula une carrière d’officier de l’arme blindée et cavalerie jusqu’au grade de général de brigade, notamment en Indochine et en Algérie. Il s’engagea ensuite dans des associations d’anciens combattants et se fit historien. Lui aussi était commandeur de la Légion d’honneur. Son épouse, née Tourret, lui donna deux filles : Anne de Bonardi du Ménil et Chantal Dupla.
Son frère Alain (1925 – 1977), colonel, officier de la Légion d’honneur, eut une fille : Dominique Tassin de Nonneville.
Armes de la famille champenoise d’extraction noble Chevalier de Lauzières : d’azur à la fasce d’or accompagnée en chef d’une molette et en pointe de deux glands tigés et feuillés, le tout du même.
Bulletin de l’AHH, n° 63, 2022.