Jamin

Originaires de la province du Maine, les Jamin sont souvent mentionnés, au XVIIe siècle, dans les registres des paroisses au nord de La Flèche (Sarthe). En 1737, René Jamin est fermier général du prieuré de Clermont-Créans.

Un de ses fils, André Jamin, s’installe en Anjou en 1769. Industriels, banquiers, administrateurs de sociétés, les Jamin jouent un rôle important dans la direction de l’exploitation des carrières d’ardoises, une des industries clés de l’économie angevine au XIXe siècle. Mais c’est de cette branche demeurée en Anjou que sont issus les légionnaires.

  • Louis Jamin (1864 – 1937), industriel, vice-président de la chambre de commerce d’Angers. président de la Commission des ardoisières d’Angers et du Syndicat intercommunal d’électricité de Maine-et-Loire, administrateur délégué de la Banque de France, maire de La Membrolle-sur-Longuenée pendant trente-sept années consécutives. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 17 janvier 1932. Il épouse Marie Richou, d’une vieille famille angevine, et a cinq enfants.
  • Louis Jamin (1891 – 1978), fils aîné du précédent. Combattant de la guerre de 1914- 1918, il est décoré de la croix de guerre. Chef d’entreprise à Rennes (Ille-et-Vilaine), il est président au tribunal de commerce de Rennes et maire de La Membrolle-sur-Longuenée pendant trente ans. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 12 juillet 1966. Il épouse Marthe-Anne de Lesquen du Plessis-Casso, fille aînée du comte de Lesquen du Plessis-Casso, général d’artillerie, commandeur de la Légion d’honneur, chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand. Il a trois enfants.
  • Louis-Xavier Jamin (1925), fils du précédent. Engagé volontaire à la division Leclerc, il est blessé et décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre. Il intègre l’École du commissariat de la marine en 1948. Affecté sur divers bâtiments de la flotte, il est nommé à I’état-major naval de I’OTAN en 1955, puis commissaire du porte-avions La Fayette, et ensuite dans divers états-majors ou organismes des armées à Paris ; il est promu commissaire général en 1984. Il remplit parallèlement des mandats d’adjoint puis de conseiller municipal à La Membrolle. Fait chevalier de la Légion d’honneur le 31 juillet 1959, puis officier le 27 juin 1975, il est promu commandeur dans I’ordre national du Mérite le 16 juin 1986. Il épouse Marie-Charlotte Olivier de La Chapelle, dont un ancêtre fut guillotiné en 1794, et a quatre enfants, qui suivent.

Armes

De gueules au chevron d’or accompagné en chef de deux croissants d’argent et d’une croix gironnée à cinq branches entaillées du même en pointe.

Bulletin de l’AHH, n° 42, décembre 2000.