Britsch

Cette famille, dont le nom évoque une possible origine anglo-saxonne, se trouvait depuis le milieu du XVIIe siècle à Obernai, qui choisira l’un des siens comme maire à la Révolution ; elle se dispersa sous l’Empire tout en conservant des alliances éloignées en Alsace (famille de madame Pflimlin). Un rameau s’est fixé dans l’Autunois par mariage.

Gabriel Britsch, auteur de ce rameau, fut le plus jeune lieutenant de la mission saharienne Foureau-Lamy qui atteignit le Tchad en 1900 et mit fin aux exactions du « sultan » Rabah. Tué à l’ennemi, comme chef de bataillon breveté, en 1914, il laissait un fils et une fille.

Le colonel Jacques Britsch, son fils, notre actuel président, a été membre du 3e bureau du général de Lattre en 1945, instructeur à l’E.S.G. et, en dernier lieu, chef de la mission militaire à l’O.T.A.S.E. à Bangkok. Son épouse, née Marthe Gillot, d’une vieille famille autunoise, lui a donné trois fils, aujourd’hui mariés, et une fille, célibataire. Comme lui, ses trois fils sont saint-cyriens.

L’aîné, chef d’escadrons, vient de sortir de l’E.S.G. Il a épousé Eliane Catta et a cinq enfants.

Le second, époux de Martine Guyon de Montlivault, est instructeur à Saumur. Il a quatre enfants.

Le troisième, qui a épousé Marie-Antoinette Cebron de Lisle, s’est consacré au sport hippique (courses et concours). Il a trois enfants.

Tous trois sont membres de l’A.H.H.

Deux frères de Gabriel Britsch, officiers, ont été tués en 1914-1918. Un autre, Amédée Britsch, a laissé des biographies remarquées de Philippe-Égalité et de Lyautey. Un cousin est contrôleur général de l’air ; tous membres de la Légion d’honneur.

Armes

Écartelé, au premier d’argent à trois épées hautes en pal de sable, aux deuxième et troisième parti de gueules et de sable, au quatrième d’argent au lion de sable ; sur le tout, de gueules à une croix gironnée à cinq branches entaillées d’argent.

Bulletin de l’AHH, n° 24, 1982.