C’est dans le Sud-Ouest, entre Gironde et Charentes que l’on trouve les racines de cette famille.
Henri (1883 – 1961) participe à la Première Guerre mondiale comme sous-officier. À l’issue de ce conflit, il choisit la gendarmerie. Chef d’escadron, il est fait officier de la Légion d’honneur le 9 mars 1939. Il termine sa carrière à Royan, responsable de la défense passive, en particulier durant les terribles bombardements de 1945.
Son fils, Maurice, Pierre (1912 – 1945), officier d’artillerie coloniale issu de Polytechnique, est affecté à Saïgon durant la Seconde Guerre mondiale (de 1938 à 1945). Capitaine, il est grièvement blessé le soir du 9 mars 1945 lors du coup de force japonais sur l’Indochine, en se portant au secours d’un de ses supérieurs. Il décède le lendemain à 1’hôpital de Saïgon. Mort pour la France, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume, par décret du 25 février 1946.
Son fils Bernard, né le 4 décembre 1939 à Saïgon, pupille de la nation, ancien élève de l’École de l’air, a fait sa carrière d’officier pilote dans le transport aérien militaire (TAM). Commandant de deux escadrons et du groupement-école du TAM, il a ensuite occupé des postes de responsabilité en ambassade (Madrid), au Secrétariat général de la défense nationale (« souveraineté aérienne ») et à la direction générale de l’aviation civile (« recherches et sauvetage »). Actuellement, il a en charge la direction aéronautique au sein de la direction de la sécurité civile (ministère de l’Intérieur). Il a pris rang d’officier de la Légion d’honneur le 4 octobre 1991. Autre décoration : officier de l’ordre national du Mérite.
Son frère Jean-Pierre, né le 3 juillet 1937 à Joigny, colonel dans l’armée de terre (matériel), est chevalier de la Légion d’honneur.
Bulletin de l’AHH, n° 36, 1994.