Cette famille installée dans le Quercy depuis le début du XV^e siècle a donné à partir du XVII^e siècle, dans cette province, des magistrats et professeurs d’université, des prêtres docteurs en Sorbonne et vicaires généraux de l’évêché de Cahors ainsi que de nombreux officiers, chevaliers de Saint-Louis. Elle fut anoblie par les charges de secrétaire du roi et de capitoul de Toulouse sous le règne de Louis XV.

Des trois branches qui votèrent dans les rangs de la noblesse en 1789, seule subsiste celle de Padirac, qui a donné aussi des officiers au XIX^e siècle.

Philippe (1803 – 1862), garde du corps de Charles X, fut licencié en 1830. Ayant repris du service en 1841, il fut nommé capitaine de cuirassiers et chevalier de la Légion d’honneur.

Son fils Maurice (1852 – 1928), engagé volontaire à l’occasion de la guerre de 1870, fut chef d’escadrons de cavalerie et chevalier de la Légion d’honneur.

Robert (1881 – 1944), fils aîné du précédent, termina sa carrière comme lieutenant-colonel de cavalerie, officier de la Légion d’honneur, croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945.

Arnaud, comte de Foulhiac de Padirac, né en 1914, fils aîné de Robert et chef de famille actuel, ancien écuyer au Cadre noir de Saumur puis officier de spahis, s’est retiré en 1959 alors qu’il était chef d’escadrons de cavalerie, chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre 1939-1945 et Bronze Star.

Son frère, Raymond, président et administrateur de sociétés est lui-même officier de la Légion d’Honneur et commandeur de l’Ordre National du Mérite.

Antoine, membre de l’A.H.H., et fils aîné d’Arnaud est donc issu de quatre générations de membres de la Légion d’honneur. Chevalier de l’Ordre souverain de Malte, il est aujourd’hui fondé de pouvoirs principal au département international de la Caisse centrale des Banques populaires, marié et père de trois enfants.

Cette famille a donné sept membres de la Légion d’honneur, dont trois au grade d’officier.

Armes

D’azur à une bande d’or accompagnée en chef d’une étoile du même (Armorial de 1696).

Bulletin de l’AHH, n° 28, 1986.