C’est dans le Sud-Ouest de l’Auvergne que l’on trouve anciennement cette famille, dont le nom est attesté en Rouergue au XIVe siècle. Par son mariage en 1725, un de ses membres, François, vient habiter Maurs (Cantal), où sa descendance est jusqu’à ce jour étroitement liée à la vie de la localité et de la région.
Son fils Antoine, avocat en Parlement, deviendra notaire royal. En 1754, il achètera à Maurs un office dont les Jalenques, ci-après mentionnés, seront titulaires de père en fils jusqu’en 1974, soit pendant deux cent-vingt ans. Il est également juge seigneurial et membre du corps municipal. Son fils, Antoine-Benoît, dernier juge seigneurial de Maurs, avocat en Parlement, maire, conseiller général, est le premier légionnaire de la famille en 1829. Son fils Urbain, également maire et conseiller général, recevra la Légion d’honneur en 1857. Deux de ses fils seront également nommés dans l’ordre : Louis, en 1857, alors procureur impérial à Strasbourg, et Joseph, en 1869, qui fut conseiller général pendant quarante-trois années consécutives et fait chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand en 1887.
Quatre de ses cinq fils ont fondé des branches familiales à Saint-Martin- Valmeroux, Condat et Labeau dans le Cantal et Riom dans le Puy-de-Dôme, et dont certains membres ont été ou sont légionnaires.
L’aîné des fils, Urbain, n’a pas sollicité de mandat administratif, se consacrant à diverses associations. Il a eu deux fils : Étienne, ancien diplomate et maire de Montégut (Ariège), chevalier de la Légion d’honneur ; Roger, notre collègue, ancien maire, ancien vice-président du conseil général est notaire honoraire, conseiller général honoraire, officier de la Légion d’honneur et chevalier du Mérite agricole. Il est l’auteur de divers ouvrages sur l’histoire de Maurs.
L’un de ses enfants, Urbain, après avoir été notaire à Maurs, puis à Aurillac, est aujourd’hui directeur des affaires économiques au Conseil supérieur du notariat.
Bulletin de l’AHH, n° 34, 1992.