Thiébaut

Cette famille wallonne originaire de Tournai devint française au milieu du xviiie siècle en s’installant à Nivelle (Nord). Elle produisit quatre légionnaires consécutifs.

Le premier fut Georges-Alexandre (1844 – 1928), polytechnicien et ingénieur des ponts et chaussées. Son affectation à la direction des travaux hydrauliques amena sa famille à Brest. Chevalier de la Légion d’honneur en 1878, il finit sa carrière comme inspecteur général honoraire des ponts et chaussées.

Son fils Georges-Arthur (1881 – 1963) resta à Brest comme courtier maritime et fut nommé chevalier de la Légion d’honneur.

Le troisième légionnaire était son fils Louis (1914 – 1974), fonctionnaire, qui dirigea à Brest un centre de formation professionnelle. Il avait aussi la croix de guerre 1939-1945 et fut officier des Palmes académiques.

Il eut deux fils, tous deux militaires. L’aîné était notre confrère, le père Alain Thiébaut (1942 – 2017 ; AHH 255), aumônier militaire puis eudiste. Le cadet est le général de brigade aérienne (2s) Philippe Thiébaut, officier mécanicien qui dirigea notamment le centre Rafale de logistique intégré Air-Marine-délégation générale pour l’armement à la base de l’aéronavale de Toussus-le-Noble. En seconde section depuis 2003, il s’engagea comme administrateur de l’association Solidarité-Défense et trésorier-adjoint de la Fondation des œuvres sociales de l’air. Quatrième légionnaire consécutif, il est officier de la Légion d’honneur. Il a quatre enfants.

Bulletin de l’AHH, n° 59, 2018.