Guilhamat

Cette famille populaire du Bas-comté de Foix produisit une lignée de légionnaires consécutifs à titre militaire comptant quatre générations et tombée en quenouille en 1986.

Jean (1798 – 1875), était garde de Paris quand il reçut la médaille militaire puis la Légion d’honneur. Simple soldat, il avait fait engager dans son régiment d’infanterie son fils Auguste (1823 – 1889), à 6 ans, comme enfant de troupe. Celui-ci fit campagne en Crimée, en Italie et contre l’Allemagne, et prit sa retraite au grade de capitaine.

Son fils et son petit-fils furent officiers supérieurs et commandeurs de la Légion d’honneur. Eugène (1858 – 1933), saint-cyrien, officier d’infanterie, fit campagne en Algérie et au Maroc, passa dans la réserve en 1914, fut rappelé à la mobilisation générale et termina la Première Guerre mondiale au grade de lieutenant-colonel. Troisième légionnaire consécutif, il eut deux enfants : Marthe-Marie-Albertine Boulian (1895 – 1974) et Maurice Guilhamat (1896 – 1986), lieutenant d’infanterie puis colonel d’artillerie, dont la veuve (AHH 319) lui avait donné une fille : Mme François Mesnard.

Armes : d’azur au chevron abaissé cousu de gueules chargé d’une croix de la Légion d’honneur d’argent, accompagné en chef d’une molette et en pointe d’un coq hardi, le tout d’argent, l’écu entouré du sautoir de la Légion d’honneur (Armorial de l’A.H.H., n° 39, 18 janvier 1989).

Bulletin de l’AHH, n° 63, 2022.